La vie est facile, ne t’inquiète pas – Agnès Martin-Lugand

« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. »


Depuis un an que Diane est rentrée d’Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.


C’est là, aux « Gens heureux lisent et boivent du café », son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.


Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’affronter un autre chemin ?

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Langue française | 315 pages | Sortie : 23 avril 2015 | ISBN : 2749923867
Thèmes : Deuil, famille, voyage, reconstruction

Note : 4 sur 5.

Aujourd’hui, je vous parle du second tome des Gens heureux lisent et boivent du café. J’aime beaucoup lire les livres d’Agnès Martin-Lugand après une lecture conséquente, quand je suis en panne ou quand j’ai un petit coup de mou.

Ce sont des ouvrages tout doux, bien qu’ils traitent souvent de sujets durs et douloureux, surtout centrés sur le deuil.

J’avais lu le premier tome il y a un moment déjà, environ quatre ans, et j’avais apprécié ma lecture, sans pour autant qu’elle soit transcendante, et la fin n’appelait pas spécialement à une suite. Toutefois, je suis contente d’avoir lu celui-ci, même si j’ai peut-être attendu un peu trop longtemps, et que j’ai eu du mal à renouer avec les personnages. Je pense au final l’avoir préféré au premier.

L’autrice a une plume qui parvient à nous porter dès les premières pages, quelque chose de simple et poétique à la fois. Je lui reproche juste ses trop nombreuses répétitions sur l’addiction à la nicotine de ses personnages, de quoi faire craquer un ancien fumeur (ou alors voulait-elle faire concurrence à Tommy Shelby ?)

Une duologie qui aborde magnifiquement bien la reconstruction, la quête de soi et les liens familiaux. ✨️

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